Conseils pour un langage inclusif – Partie 1
By Deborah Digrispino / 01/05/2021 / DIVERSITÉ, ÉQUITÉ ET INCLUSION
Note du rédacteur : Il s’agit de la première partie d’une série en trois parties sur le langage inclusif.
De nombreux événements récents nous ont amenés à réfléchir à la terminologie que nous utilisons au quotidien. Le langage évolue constamment et dernièrement plus vite que jamais. Voici des conseils pour ceux qui veulent en savoir plus sur la façon de faire preuve d’inclusion dans leur vie quotidienne.
Le « langage inclusif » évite les préjugés, l’argot ou les mots qui reflètent les opinions discriminatoires contre des groupes de personnes en fonction de leur race, de leur sexe ou de leur statut socioéconomique. Cela signifie simplement qu’il s’agit d’une communication attentionnée et respectueuse.
Voici trois façons de rendre votre langage plus inclusif.
- Optez pour la neutralité de genre (pensez « transporteur de courrier » au lieu de « facteur »)
- Respectez la race et l’ethnicité (mettez en majuscule le « N » du mot noir)
- Mettez l’accent sur l’humanité (dites « les personnes en situation d’itinérance » au lieu des « sans-abri »)
Partie 1 : Un langage neutre par sexe traite les gens de façon égale et inclusive
La clé de la neutralité entre les sexes est d’utiliser des termes qui peuvent s’appliquer universellement à tous les sexes. Cela est important parce que ça élimine les préjugés sexuels en ce qui concerne les rôles et des professions. Voici un fait amusant : la NASA utilise désormais les termes « crewed » et « uncrewed » plutôt que « manned » et « unmanned » pour décrire leurs missions spatiales.
Par exemple, essayez plutôt ce qui suit :
Échanger ceci |
Pour cela |
homme d’affaires ou femme d’affaires |
propriétaire d’entreprise |
facteur |
transporteur de courrier |
policier |
agent de police |
vendeur |
représentant commercial |
Hôtesse de l’air |
Agent de bord |
Pompier |
Agent du service des incendies |
Serveur ou serveuse |
Responsable du service |
Une option de plus en plus courante pour gérer les questions de genre dans la langue est d’utiliser le mot « ils ». Cela peut être une alternative respectueuse. Si vous le connaissez, mentionnez le nom d’une personne plutôt que d’utiliser un pronom. Ou encore, mieux encore, demandez à une personne comment elle aimerait être nommée.
Voici une liste de vérification rapide à consulter pour vous assurer d’utiliser un langage neutre.
- Ai-je utilisé des pronoms de genre ou des mots qui les contiennent pour parler génériquement de rôles ou de professions?
- Ai-je utilisé des pronoms masculins ou féminins sans clarté ni permission?
- Ai-je mentionné le sexe ou le genre de quelqu’un? Si oui, était-ce nécessaire?
- Est-ce que je m’appuie sur des stéréotypes désuets lorsqu’il y a une solution de rechange?
- Est-ce que je fournis les mêmes détails lorsque je rédige à propos de personnes d’origine ou de sexe différents?
N’oubliez pas, concentrez-vous sur ce qui est pertinent pour votre message et restez fidèle à la façon dont une personne veut être identifiée. Lorsque vous décrivez une personne, demandez-vous si son sexe est même pertinent. Plus le langage que vous utilisez est inclusif, plus votre public sera réceptif à votre message.